Partout dans le monde l’avenir de la Puff semble compromis. Au-delà de son impact écologique, on lui aura reproché bon nombre de choses non étayées par les données… en oubliant trop souvent de s’attarder sur ce qu’elle a également pu apporter. Pourtant, de sa disparition, de très bonnes leçons sont à tirer.
Une e-cigarette qui fait polémique…
Depuis les débuts de son existence, la cigarette électronique a toujours fait couler beaucoup d’encre. Néanmoins, ça n’est pas comparable avec ce qui s’est abattu sur les Puffs, ces fameuses e-cigarettes jetables à l’utilisation ultra simplifiée, dès leur arrivée sur le marché.
On les a vites accusées de cibler intentionnellement les jeunes, par un packaging « trop colorés », des arômes « trop attrayants », ou encore un prix « bien trop accessibles », et ainsi de les incités à devenir dépendants à la nicotine, puis à fumer.
Rien ne semble pouvoir détourner les médias, les décideurs politiques, tout comme l’opinion publique de cette idée. Pas même les multiples études scientifiques qui continuent de réfuter ce fameux mythe de « l’effet passerelle », preuves à l’appui.
Éclipsant jusqu’à la problématique du tabagisme chez les jeunes, les Puffs sont annoncées partout comme un danger prioritaire à régler pour avancer dans la lutte contre le tabac. Et leur impact environnemental désastreux n’a pas arrangé les choses.
Car, si une Puff n’est rien de moins qu’une cigarette électronique « prête à l’emploi » ni plus dangereuse ni plus addictive qu’une vapoteuse ordinaire, elle reste jetable. La Puff pose un réel problème écologique, elle est non rechargeable et non remplissable, et sur ce point elle est indéfendable.
Et pourtant…
Entre le bien et le mal, le noir et le blanc, il y a pourtant tout un monde où la nuance est possible. Ses torts environnementaux mis de côté, la Puff a permis à de nombreux fumeurs de se réconcilier avec la vape, souvent jugée comme trop fastidieuse, complexe ou contraignante.
La Puff vient donc confirmer que les fumeurs recherchent de la simplicité. Ça tombe bien, c’est ce qui la caractérise, avec tout est facilité et sans engagement ! La Puff est disponible un peu partout, prêtre à être utilisé immédiatement et semble (en apparence du moins) abordable pour un premier essai de cigarette électronique. Le résultat de tout ça : beaucoup de fumeurs ont essayé « juste pour voir » et la magie a opéré.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En moins de deux ans d’existences, les Puffs représentent 15% du volume d’un marché de la vape estimé à 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en France ! Et du point de vue scientifique cela se confirme également : dans les pays où elles sont utilisées, il est remarqué un maintien, et même une accélération du déclin du tabagisme, particulièrement chez les jeunes.
Malgré tout, la Puff ne saurait y échapper. Comme bien d’autres pays, La France prépare déjà son interdiction. Mais en définitive, son sort semble déjà statué depuis l’arrivée du nouveau règlement européen de juillet dernier (2023/1542), qui demande que tous les appareils électroniques conçus ou importés en Europe soient munis de batteries remplaçables d’ici 2027.
L’après Puff ?
Si l’extinction de la Puff est inévitable, l’industrie du vapotage a bien une grande leçon à en tirer : pour convertir cet afflux de fumeurs vapo-curieux, elle doit entendre ce besoin de simplicité et imaginer en ce sens les futurs matériels de primo-vapoteurs et débutants. Qu’on se rassure la machine semble déjà en marche chez de nombreux fabricant. En voilà l’exemple avec ces deux modèles présents ci-dessous et disponible sur notre site.
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L'avenir de la Puff
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